Un peu d’histoire…

La médiation familiale au Québec a connu un développement significatif depuis ses débuts dans les années 1970. Initialement inspirée par des modèles provenant des États-Unis et de l’Europe, elle s’est progressivement établie comme une méthode efficace de résolution des conflits familiaux, notamment pour les couples en situation de séparation ou de divorce.

Dans les années 1980, le gouvernement québécois a reconnu officiellement son importance, établissant des centres de médiation et des critères d’accréditation pour les personnes médiatrices. La Loi sur le divorce de 1986 a également encouragé son utilisation en préconisant des solutions consensuelles avant les procédures judiciaires. Les années suivantes ont vu l’adoption de lois et de règlements visant à formaliser davantage la pratique de la médiation familiale.

En 1993, des organismes ont été désignés pour accréditer les personnes médiatrices, tandis qu’en 1994, le Comité des Organismes Accréditeurs en Médiation Familiale a été créé pour établir des normes de pratique. Au fil du temps, de nouveaux règlements et initiatives ont été introduits pour régir la médiation familiale, notamment en matière de pensions alimentaires et de procédures d’accès.

En 2016, une avancée significative a été réalisée avec l’instauration de la Loi instituant le nouveau Code de procédure civile. Cette loi rend obligatoire pour les couples en instance de séparation ou de divorce une séance d’information gratuite sur la parentalité post-séparation et la médiation familiale. Cette mesure vise à sensibiliser les parties aux avantages de la médiation et à encourager une approche collaborative dans la résolution des conflits familiaux, soulignant ainsi l’évolution continue de la médiation familiale comme une alternative aux litiges judiciaires.

La médiation familiale a évolué s’établissant comme une méthode respectueuse et efficace pour résoudre les conflits familiaux, avec des réformes législatives visant à intégrer davantage cette pratique dans le processus juridique et à encourager son utilisation informée par les parties concernées.

Résultat :

Comprenez l'évolution de la médiation familiale au Québec avant de vous engager

La médiation familiale au Québec a pris son essor dès les années 1970, inspirée par des modèles américains et européens. Rapidement, elle s'est imposée comme un moyen efficace de résoudre les conflits entre couples en séparation ou en divorce. Face à son succès, le gouvernement québécois a progressivement encadré cette pratique afin de garantir sa qualité et son accessibilité.

Dans les années 1980, la médiation a reçu une reconnaissance officielle avec la mise en place de centres spécialisés et de critères stricts pour les médiateurs accédités. L'adoption de la Loi sur le divorce en 1986 a renforcé cette tendance en encourageant les ententes amiables avant toute procédure judiciaire. Puis, en 1993, des organismes spécifiques ont reçu le mandat d'accréditer les professionnels de la médiation, et un an plus tard, le Comité des Organismes Accréditeurs en Médiation Familiale a été formé pour standardiser la pratique.

Les réformes ont continué d'évoluer pour intégrer la médiation à divers aspects des conflits familiaux, notamment les pensions alimentaires et les modalités d'accès aux enfants. Une avancée majeure a été introduite en 2016 avec la Loi instituant le nouveau Code de procédure civile. Depuis, une séance d'information gratuite est obligatoire pour les couples en instance de séparation ou de divorce, afin de leur présenter les avantages de la médiation et de favoriser une approche coopérative dans la résolution des conflits.

La médiation familiale s'est ainsi imposée comme une solution efficace, respectueuse et structurée pour régler les litiges conjugaux. Elle bénéficie d'un cadre juridique clair et en constante amélioration, garantissant aux couples une alternative sécurisée et adaptée à leurs besoins.

Comment tirer profit de la médiation familiale?

1. Informez-vous sur vos droits et obligations : Consultez les lois en vigueur et assistez à la séance d'information obligatoire pour comprendre les enjeux de la médiation.

2. Choisissez un médiateur accédité : Assurez-vous que la personne est reconnue par un organisme officiel et possède l'expérience nécessaire pour gérer votre situation.

3. Préparez vos attentes et vos priorités : Identifiez les points de discussion essentiels comme la garde des enfants, les pensions alimentaires et le partage des biens.

4. Adoptez une attitude constructive : Entrez dans le processus avec une volonté de dialogue et de compromis pour maximiser les chances d'une entente mutuellement satisfaisante.

En vous engageant pleinement dans la médiation, vous augmentez vos chances d'aboutir à une solution durable et équitable pour toutes les parties impliquées.

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